Comment plaire après 40 ans ?
Catégorie : L'amour à 40 ans
On n'a plus 20 ans et les sorties entre amis se font plus rares. Ces fameux amis, d'ailleurs, où sont-ils ? Mariés depuis longtemps. Pères de famille, pour la plupart. En tant qu'homme de 40 ans célibataire et sans enfant, la solitude et la déprime peuvent vite s'installer. Et la pandémie de Covid-19 n'arrange rien. Confinement, couvre-feu, reconfinement, re-couvre-feu... MASQUE OBLIGATOIRE ! Le temps des rencontres autour d'un verre, des regards complices échangés avec l'être convoité, semble un lointain souvenir.
Alors, comment faire pour continuer à plaire à 40 ans en cette période de pandémie et saisir les chances de reconstruire une relation amoureuse ? Voici quelques conseils que j'essaie de m'appliquer à moi-même.
Adopter un état d'esprit positif
On entend souvent dire qu'il existe des gens de nature positive ou pessimiste. Je n'y crois pas. Un état d'esprit positif, ça se cultive !
Les adeptes de la pensée positive, méthode tout droit venue des Etats-Unis, sont d'ailleurs là pour nous le rappeler.
Que nous disent-ils ?
Que notre vision du monde, et de nous-même, influe sur nos actions.
Comment adopter un état d'esprit positif au quotidien pour modifier notre perception du monde ?
- En modifiant notre perception des évènements. Une mauvaise nouvelle vient de tomber ? OK, c'est dur mais ça arrive. On ne se focalise pas sur un seul événement, on prend du recul et on se rappelle toutes les bonnes choses qui nous sont arrivées ces derniers temps
- En étant bienveillant envers soi et les autres. Être bienveillant envers soi-même, c'est accepter de faire des erreurs, se pardonner de ne pas être parfait, se féliciter des petites victoires du quotidien et accepter les compliments venant des autres. Les bénéfices de la bienveillance sont multiples : sentiment de bien-être durable et une plus grande confiance en l'avenir.
- En se fixant des objectifs atteignables. Se fixer des buts est essentiel pour avancer. Les atteindre est gratifiant et provoque un sentiment d'accomplissement.
S'ouvrir aux autres
Être célibataire à 40 ans n'est pas une fatalité.
Et surtout, ce n'est pas une honte !
Auparavant, ne pas être marié à 25 ans était clairement synonyme d'échec. Surtout pour les femmes, qu'on appelait les Catherinettes... Façon ignoble de pointer du doigt leur sois-disant "anormalité".
Le seul but de l'existence était alors de féconder. Mais il fallait se marier d'abord, mais si vous n'étiez pas marié vous ne pouviez pas féconder... Vous étiez donc incomplet.
Cette époque est heureusement révolue !
On choisit de se mettre en couple par amour et non plus par obligation, par peur d'être jugé.
C'est en tout cas ce que je vous souhaite.
Et on se sépare quand l'amour a disparu. Pourquoi devrions-nous avoir honte de vouloir être heureux avec l'être aimé plutôt que malheureux avec une personne qu'on n'aime plus ?
Les temps ont bien changé, donc. Mais vouloir trouver l'amour à 40 ans est tout à fait normal.
Pour autant, pas de précipitation. Prenons le temps de nous connaître l'un l'autre. Et apprenons à nous ouvrir aux autres.
En cultivant la bienveillance. En s’intéressant sincèrement à ce que l’autre a à nous dire. En souriant.
Oui, le pouvoir du sourire est ravageur.
Combien d’amis gagnés, de compliments obtenus, de douces attentions reçus grâce à un sourire ?
Il ne faut jamais sous-estimer la force d’un sourire. Les autres nous le rendront.
Ne pas se laisser aller
Pour plaire après 40 ans, il faut déjà se plaire à soi-même. L’image qu’on a de soi aura des répercussions sur l’image qu’on projette sur les autres.
Faire du sport, adopter une alimentation équilibrée, nous aidera à nous sentir mieux dans notre peau de quarantenaire.
Il s’agit même d’une nécessité. Nous le savons, les besoins caloriques d’un homme de 40 ans ne sont pas les mêmes que ceux d’un homme de 20 ans. De plus, notre métabolisme ralentit et nous brûlons moins d’énergie. Autant de facteurs qui contribuent à la prise de poids.
Pourtant, une fois encore, il n’y a pas de fatalité.
On mange sain, équilibré, on arrête de grignoter entre les repas et on limite sa consommation d’alcool aux moments festifs entre copains… Ou lors d’un rendez-vous galant (sans trop abuser, cela va de soi).
Et puis on fait de l’exercice. Evidemment, pratiquer un sport à haute dose à 40 ans est moins facile que par le passé. Le football en club et les matchs de district du dimanche, ça fait longtemps que s’est oublié. Même le tennis, que j’ai personnellement pratiqué pendant presque 15 ans, est à mettre au rang des lointains souvenirs. Les partenaires se font rares. La motivation, aussi.
Mais j’ai trouvé une alternative. Le sport, je le pratique désormais en solitaire. En quoi ça consiste ? Des exercices le matin, avant de prendre ma douche. Je travaille mes biceps avec des altères. Et puis je fais des pompes. Je suis devenu un grand spécialiste du sujet. Pompes classiques, diamant, hindu, avec pieds surélevés, militaires… Je connais une dizaine de façons différentes de faire des pompes.
Et ça me fait du bien.
Et puis je marche aussi. Beaucoup. J’ai toujours adoré marcher. J’ai la chance de vivre à quelques centaines de mètres de la forêt. Je m’y rends dès que j’y peux.
Marcher me permet de m’aérer l’esprit, de sortir des problèmes du quotidien, de me détendre. Et puis, ça fera peut-être rire les plus jeunes, mais la marche est un exercice physique, qui fait travailler le cardio, les muscles des jambes, les fessiers.
Me promener dans la forêt est pratiquement une activité vitale pour moi. Elle m’aide à me sentir vivant.
En résumé, plaire à 40 ans n’est pas plus compliqué qu’à 20 ou 30 ans. Cela pourrait même être plus facile, car on est censé avoir gagné en expérience, et donc en assurance, avec les années. Mais mieux vaut prévenir que guérir.
Cultivons notre joie de vivre, ouvrons-nous aux autres et surtout et ne nous laissons pas aller.
Et laissons notre charme opérer !
Autres articles de la même catégorie
-
Il s'agit du seul post de sa catégorie